Balcons béton avec COFFREKER 150

Pour la réalisation en série de balcons en béton, une entreprise décide d’utiliser des plateaux coffrants préassemblés. La solution facilite le réemploi d’un même plateau pour plusieurs coffrages, tout en dégageant des espaces de travail supplémentaires grâce à la suppression des tours d’étaiement.

L’emploi de plateaux coffrants améliore les conditions de travail des compagnons, en réduisant le nombre d’opérations de manutention et la fréquence du travail en hauteur.

Impact en prévention

L’utilisation de plateaux coffrants pour la réalisation de balcons améliore les conditions de travail des compagnons sur plusieurs aspects majeurs de la sécurité du chantier. La solution supprime le risque de chute de hauteur lors de l’installation du coffrage préassemblé en atelier, à condition de bien mettre en place les garde-corps au sol.

La réduction du matériel à mettre en œuvre pour le coffrage réduit les risques lors des opérations de manutention. Les compagnons bénéficient aussi de l’augmentation de l’espace de travail sur et sous le coffrage, notamment grâce à la suppression des tours d’étaiement. Le principal point de vigilance porte sur le bon ancrage des équerres au mur avant l’installation des plateaux coffrants.

Des plateaux coffrants préassemblés en atelier

La solution des plateaux coffrants préassemblés a été retenue par cette entreprise de gros œuvre afin de réaliser plus rapidement et dans de meilleures conditions de travail les dalles béton pour balcons. Le système s’appuie sur des potences en aluminium, sur lesquelles on vient déposer le plateau coffrant d’un seul tenant, préalablement monté en atelier. Deux équerres et quatre étais sont nécessaires pour tout balcon de 4,3 mètres linéaires. Il faut aussi réaliser un raccord (ou clé) en contreplaqué entre chaque plateau coffrant. Ces clés servent à prépositionner les étais de séchage au moment du décoffrage et d’assurer le maintien structurel du balcon au moment du décoffrage.

Comparé aux systèmes traditionnels de coffrage, le recours aux plateaux coffrants présente de nombreux avantages. À commencer par la réduction des matériaux et des matériels à mettre en œuvre par les compagnons, ce qui réduit les opérations de manutention. Les plateaux sont préassemblés en atelier, leur mise en place est réalisée à partir d’une fourche spécifique, avec l’assistance de la grue : seuls les garde-corps doivent être mis en œuvre au niveau du plancher. Cette optimisation des opérations de manutention permet de mieux maîtriser le risque de chute de hauteur.

L’utilisation des plateaux coffrants évite de recourir à des tours d’étaiement, ce qui libère de l’espace pour les compagnons aux étages inférieurs : la zone de travail est plus importante sur le coffrage aussi. La solution réduit également le temps de grue et, de façon générale, le temps de mise en œuvre des coffrages : la réalisation des balcons avec les plateaux coffrants prend au total quatre jours, contre cinq jours pour les systèmes de coffrage traditionnels.

Deux points de vigilance à souligner : le contreplaqué utilisé pour le plateau coffrant est prévu pour 10 réutilisations en moyenne. Il faut donc prévoir de le remplacer pour tout immeuble de plus de 10 étages. En outre, ce matériel ne permet pas de coffrer au niveau des angles et se limite à une hauteur de 6 mètres maximumpar rapport au niveau inférieur. Un coffrage traditionnel sur tours d’étaiement peut se révéler utile dans ces cas de figure.

Avant

Des coffrages traditionnels qui multipliaient les opérations de manutention

L’entreprise utilisait un système avec des tours d’étaiement sur lequel on venait créer un coffrage fait de poutres placées perpendiculairement (primaires et secondaires), de contreplaqué et de garde-corps. Le coffrage était démonté après chaque utilisation.

Chronophage, cette méthode présentait des risques inhérents aux montages et aux démontages répétés des coffrages. Le matériel employé était volumineux et lourd, ce qui encombrait le chantier, diminuait les espaces de travail et multipliait les opérations de manutention pour les compagnons.

Le temps moyen de réalisation des balcons avec cette méthode traditionnelle était de 5 jours pour la pose des tours d’étaiement, le coffrage, le coulage, le séchage et le décoffrage.

Après

Des plateaux coffrants pour simplifier la mise en œuvre

En amont du chantier, les dimensions des balcons à réaliser sont transmises à l’entreprise en vue de préfabriquer les plateaux coffrants. Sur le chantier, la préparation consiste à installer les équerres au niveau du coffrage (deux par plateau) et les garde-corps à même le sol : les plateaux coffrants sont alors grutés à l’aide d’une fourche sur les équerres.

Une fois le balcon réalisé, la grue, équipée de la fourche, vient déplacer le plateau coffrant sur le nouvel emplacement. Le temps estimé est de quatre jours pour la pose du coffrage, du coulage, séchage et décoffrage.

Impact qualité et RSE

Qualité

Les espaces de travail sur le plateau et sous le plateau sont augmentés. Les plateaux coffrants permettent d’améliorer la précision de l’altimétrie des balcons.

Développement durable

Les contreplaqués peuvent être réemployés sur un plus grand nombre de coffrages.

Performance de cette solution

Rendement (gains / coûts)

Pour 1 euro investi, cette solution génère 6,48 euros de gains.

Bilan par salarié/an

Le gain par salarié s’élève à 660 euros par an.

Économie réalisée

L’économie globale est de 1 320 euros (gains – coûts).

Bilan économique

  • Durée envisagée : 0,02 an
  • Effectif concerné : 2 personnes

Le recours au plateaux coffrants génère des gains importants pour l’entreprise. Ces gains viennent en grande partie du temps gagné en phase de coffrage et de décoffrage : au final, la réalisation des balcons prend au total quatre jours contre cinq jours avec les méthodes traditionnelles de coffrage.

Le préassemblage des plateaux en atelier permet de réduire la quantité de matériels : le nombre de personnes nécessaires aux opérations de coffrage et de décoffrage s’en trouve lui aussi diminué. Idem pour recours à la grue.

Cette étude d’impact est réalisée sur l’hypothèse d’un matériel loué pour un seul chantier. L’achat de la fourche et des équerres peut alors influer sur le rendement estimé. De même pour le nombre et la disposition des balcons : si la structure du bâtiment présente une répétition des balcons, le rendement sera plus important.

Vue synthétiqueVue détaillée

Coût

Formation135 €
Production106 €
TOTAL COÛTS241 €

Gains

Production1 561 €
TOTAL GAINS1 561 €